• Conception
  • Réalisation
  • Entretien

Vous avez envie d'un jardin qui vous corresponde ? Vous souhaitez une aide pour sa création ou son entretien ? Je vous propose mes services de conception, de réalisation et d’entretien de votre jardin ou de votre terrasse.

Lors de la conception, je tiens compte de vos envies et de la personnalité du lieu, afin de vous proposer un aménagement en harmonie avec l'environnement immédiat. J'offre les services suivants : En savoir +

  • Une ou plusieurs entrevues préalables pour concevoir le projet ensemble
  • Un relevé topographique (niveaux, pentes) et des mesures (dimensions) du terrain
  • Un inventaire des accès et des servitudes et une recherche sur les futures circulations
  • Un inventaire des végétaux existants à garder et à supprimer, des perspectives existantes à conserver, de l’environnement immédiat, des abords et des constructions existantes, du voisinage
  • Une étude sur l’exposition, la durée d’ensoleillement, la nature du sol, le climat, les vents, la température du lieu, ainsi que le bruit et les odeurs existants
  • L'élaboration des plans du projet, à l’échelle (plan d’aménagement total ou partiel, plan de vue, de profil, etc.), à la main ou sur Autocad
  • La réalisation d’un devis pour l’ensemble des travaux (fournitures et main d’œuvre, TVA, etc.)

Pour la réalisation des aménagements, je travaille avec rigueur et précision, en respectant fidèlement le projet convenu. Je vous propose les prestations suivantes : En savoir +

  • Réalisation de terrasses, allées de garage, sentiers pédestres et pas japonais
  • Revêtements en pierres naturelles, klinkers, briques, graviers, revêtements végétaux, etc.
  • Retenues de terre en pierres, billes de chemin de fer (chêne), clayonnage ou palplanches en bois, etc.
  • Clôtures : métallique, fences de châtaignier (vertical et horizontal), panneaux, etc.
  • Gazons et pelouses naturelles
  • Plantation de parterres et massifs avec ou sans pose de bordures
  • Plantation d’arbustes, de baliveaux (isolé ou en groupe)
  • Plantation de haies
  • Livraison de plantes
  • Palissages de plantes grimpantes
  • Etc.

L'entretien peut être régulier ou ponctuel. Je prends soin des végétaux installés par le client, mais aussi des "plantes surprises" qui se seraient invitées et peuvent embellir la composition de l'ensemble. Je propose les services suivants : En savoir +

Les entretiens ponctuels permettent la réalisation de tâches bien définies dans le temps :

  • Tailles ponctuelles d’arbustes, de grimpantes ou de haies
  • Elagages et abattages
  • Transplantations de petits et moyens sujets
  • Scarification et sablage d’appoint d’une pelouse
  • Désherbage ponctuel (manuel ou thermique)
  • Tailles ponctuelle des vivaces et graminées sèches
  • Nettoyage des surfaces minérales et boisées (terrasses, allées garages, pas japonais, che- mins pédestres, etc.), avec éventuellement un sablage d’appoint
  • Nettoyage de mares naturelles (plantes mortes, envahissantes)
  • Plantations de bulbes et annuelles

Les entretiens à l’année sont nécessaires pour des prestations qui nécessitent des passages fréquents. Ce sont des interventions plus régulières (une fois par semaine ou tous les quinze jours), comprenant :

  • Tontes de gazons et pelouses
  • Tailles saisonnières d’arbustes, de grimpantes ou de haies
  • Désherbage manuel des parterres et massifs
  • Griffage des parterres et massifs
  • Désherbage manuel ou thermique des surfaces minérales (allées de garages, chemins pédestres, etc.)
  • Taille des fleurs fanées (roses, etc.)
  • Taille des vivaces et graminées sèches
  • Ramassage des feuilles mortes
  • Amendements d’engrais (gazons, massifs, etc.)
  • Réalisation et gestion d’un compost si le lieu le permet, et amendement de celui-ci sur les parterres, massifs et plantations

Voici quelques exemples de jardins que j'ai conçus, réalisés et que j'entretiens, parfois en collaboration avec d'autres professionnels du métier.

Ce sont des préoccupations écologiques qui orientent mes décisions quant au choix des matériaux, à la gestion du lieu et quant au traitement des végétaux.

Dans ce cadre, je veille particulièrement aux points suivants :

  • Privilégier le désherbage mécanique et thermique à la pulvérisation de désherbants chimiques totaux ou sélectifs
  • Privilégier l’amendement de chaux sur le gazon à la pulvérisation d’anti-mousse
  • Préférer l’application de produits naturels aux insecticides et fongicides chimiques, pour lutter contre les maladies et les insectes ravageurs sur les plantes (bouillie bordelaise, savon noir, purins, etc.)
  • Si le lieu le permet - et si vous le souhaitez - laisser une petite partie de votre jardin à l'état "sauvage" durant deux ans pour offrir le gîte aux insectes et favoriser ainsi la biodiversité
  • Eviter les espèces invasives, répertoriées sur une liste noire
  • Privilégier les pierres naturelles belges (ou du moins européennes) aux pierres exotiques, les bois indigènes aux bois tropicaux, les matériaux composites de récupération, etc.
  • Utiliser des produits écologiques pour le nettoyage des surfaces minérales et boisées (savon noir, etc.)

Les mousses et le Japon

Le 27 Avril 2018

Pour cette cinquième « Lettre du Jardinier », j’ai choisi de vous présenter un ouvrage : « Louange des mousses », de Véronique Brindeau (éd. Philippe Picquier). L’auteure nous emmène au Japon, à la découverte d’une culture où les mousses sont admirées et choyées.

Je vous livre ci-dessous les principales réflexions développées par Véronique Brindeau dans son livre, que je vous encourage d’ailleurs à acquérir (voir notamment sur Amazon).

Quelques notions botaniques

Les mousses sont apparues sur terre il y a trois cents millions d’années, c’est-à-dire bien avant les arbres et les fleurs.

Elles possèdent des rhizoïdes, de minces filaments avec lesquels elles s’accrochent au sol, sur les pierres ou sur l’écorce des arbres. Elles affectionnent les sols pauvres et acides et les terres ombragées.

La pluie et la rosée suffisent à leurs besoins en nutriments. Lorsque l’humidité ambiante vient à manquer, les mousses sèchent mais elles ont la capacité de « renaître » lors d’une nouvelle ondée, dont elles s’imprègnent immédiatement.

Au Japon : des mousses-divinités

Véronique Brindeau nous apprend que la mousse est l’emblème végétal du Japon. Les Japonais l’admirent depuis bien longtemps et l’invitent dans leurs jardins, comme nous le ferions pour un arbre vénérable ou des fleurs. Ils la laissent faire corps avec les surfaces qu’elle recouvre :

« Ombreuse et douce, la mousse épouse la terre (...) Elle est le printemps perpétuel comme la neige est l’hiver, et comme elle, restitue le monde à son silence. » (V. Brindeau, « Louange des Mousses », Ed. Philippe Picquier, p.53)

Dans les patios, les jardiniers composent des tapis de mousses, jouant avec les différents coloris et textures des nombreuses variétés (il en existe plus de 300).

Ils disposent des fragments de mousses à une certaine distance les uns des autres, pour leur permettre ensuite de se rejoindre. Ils prennent soin d’ôter à la main ou à l’aide d’un simple crochet les feuilles, les brindilles et les aiguilles de pin qui les recouvrent.

Il émane de la simplicité de ces gestes - inchangés depuis des siècles - une sorte de renoncement au progrès : pas de soufflerie pour chasser les feuilles, pas de traitement herbicide…

La poésie des noms

Véronique Brindeau relève qu’il existe plus de 300 noms usuels pour décrire et répertorier les différentes mousses.

La poésie de ces noms, pleins d’images, relève parfois les détails infimes qui les caractérisent : la mousse « pinceau du Yamato » aux pointes effilées, la « mousse-cyprès » ondoyante et légère, la mousse « givre qui se dépose » aux extrémités transparentes, la « mousse-lanterne » qui pousse à hauteur d’homme et apprécie les rayons du soleil, la « mousse d’argent » à la couleur cendrée, mais encore la « grande ombrelle » au velours sombre, le « petit cyprès », la « mousse des sables », la « mousse-cigare », la mousse « écureuil » qui grimpe en spirale rousse sur les branches, la « mousse-phénix », la « mousse du souvenir » qui croit sur les auvents de chaume des demeures laissées à l’abandon, etc. (V. Brindeau, op. cit., pp. 16-20)

Ancestrale et moderne

Le visiteur du Japon peut admirer des mousses dans de nombreuses enceintes de temples et de pavillons, des jardins paisibles et propices à la méditation. Le « Temple des Mousses », à Kyôto, est l’un des archétypes du jardin japonais, abritant pas moins de 40 variétés différentes. C’est même le tout premier nommé au panthéon horticole du Japon.

« C’est au Temple des mousses que l’on éprouve avec le plus d’étrangeté cette atmosphère de cathédrale engloutie et pourtant sereine » (V. Brindeau, op. cit., p.49).

« Partout règne un envoûtement de val abandonné … où le temps ne s’écoule plus de même que dans le monde terrestre » (V. Brindeau, op. cit., p.81).

Symbole des temps anciens, la mousse est, aussi, éminemment moderne. A la fois pour son aspect sobre et homogène, mais aussi pour un courant fondamental de pensée du 21ème siècle en matière de jardinage : jardiner « avec » et non « contre », ce qui revient à accepter ce qui pousse naturellement, à l’ombre.

Certains architectes paysagistes contemporains (dont Shigemori Mirei aura été le précurseur dès la fin des années trente) font aujourd’hui la part belle aux mousses dans leurs créations (par exemple pour la boutique Prada, quartier Aoyama, Tokyo).

Les mousses ont par ailleurs la possibilité de se développer sur des plans inclinés et verticaux, ce qui leur confère un intérêt certain en architecture et décoration.

L’art des paysages de mousses en bassin

Très populaires et beaucoup plus éphémères que les bonzaïs, les mousses sont aussi minutieusement choisies dans les compositions végétales, car elles offrent, à qui sait adapter son regard, un paysage miniature : un océan, une forêt, un bosquet ou même, un arbre solitaire.

A cette différence près que la mousse est un bonzaï naturel, car elle n’a pas besoin d’être taillée.

Au Japon, il existe des ouvrages qui recensent les nombreuses variétés et les recommandent pour figurer tel type de paysage : une vallée, un bois de bambous, une pinède, un cerisier en fleur… selon un plan rapproché, intermédiaire ou lointain.

« Dans ces paysages de poche, les mousses prises individuellement valent pour des arbres. (…) Deux ou trois brins de « mousse-cèdre » à l’avant-plan font un bosquet de saules ployés par le vent ; un peu de « mousse d’argent » déposée sur une étendue de sable suggère au loin un îlot qu’effleure une lumière d’orage (…) un sujet isolé de « mousse-cyprès » nous fait voir un pin solitaire sur un rocher … » (V. Brindeau, op. cit., p.38).

« Tantôt c’est le sable qui figure la mer et tantôt la mousse, sur laquelle une pincée de sable dit alors l’écume autour des rocs où les flots. viennent fracasser leurs vagues. » (V. Brindeau, op. cit., p.38).

Et dans nos jardins ?

Même si nous avons un climat moins humide qu’au Japon, les mousses sont présentes dans bien des lieux et jardins, où elles passent souvent inaperçues.

Et lorsqu’elles sont visibles, nous nous acharnons à les détruire, à les éradiquer de nos pelouses.

Inspirés par le respect qu’ont les Japonais pour les mousses, tel que nous le dépeint Véronique Brindeau, nous devrions peut-être changer notre regard, notre perspective et apprendre à nous « baisser » au niveau des mousses, pour mieux les apprécier.

Ainsi, pour chaque situation dans le jardin, je vous conseille d’étudier la nécessité d’ôter (ou non) la mousse. Parfois, sa présence peut réellement apporter de la beauté au lieu, comme sur un vieux mur, un tronc d’arbre, les bords d’un sentier ou même dans une allée de garage.

Bien sûr, une scarification de votre gazon reste possible. Mais avant d’y procéder, posez-vous la question de l’utilité de cette « corvée ».

Voyez par exemple les avantages d’une pelouse moussue : moins de tonte, une couleur lumineuse en hiver et une sensation douce et agréable au toucher, lorsque l’on y marche à pieds nus…

« Mousse verte étendue tel un manteau

aux épaules des rochers

nuages blancs s’étirant là-bas,

ceinture aux flancs des montagnes »

 

Hakurakuten, nô de Zeami

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